Reste que les approches participatives sont nombreuses dans le secteur de la santé, et qu’il faut s’entendre précisément sur ce qu’on désigne sous le nom d’expérience patient. Si l’on se réfère à l’une des définitions les plus communément admises, celle du Beryl Institute, un institut américain qui vise à promouvoir ce concept, celui-ci rassemble "l’ensemble des interactions et des situations vécues par une personne ou son entourage au cours de son parcours de santé", qui sont elles-mêmes "façonnées à la fois par l’organisation de ce parcours mais aussi par l’histoire de vie de la personne concernée".
En un mot, l’expérience patient regroupe… tout. Voilà qui n’en fait pas un objet facile à manipuler pour les équipes soignantes… qui auraient pourtant tort de s’en détourner. Comme le pointait lors de la plénière de CoActis Santé Alexandre Berkesse, chargé de mission Partenariat et expérience patient en santé (Peps) aux Hospices civils de Lyon (HCL), "à pratique clinique égale, une expérience patient positive influence les résultats cliniques de manière positive".