Le confinement a pesé sur le moral de l’ensemble des Français. Mais certaines catégories professionnelles, mobilisées pour assurer la continuité des activités essentielles, ont été en première ligne face à des phénomènes et des organisations inédites. C’est notamment le cas des professionnels de santé, affectés en grande partie à la gestion de la pandémie de Covid-19.

La Haute Autorité de santé (HAS) s’est, dès le mois de mai, inquiétée des conséquences de cette période épidémique sur leur santé mentale à court et à plus long terme.

« Ils sont soumis à de multiples facteurs stressants, voire traumatisants. Anxiété et épuisement peuvent générer une souffrance psychique, allant jusqu’à provoquer des symptômes dépressifs, avec un risque suicidaire ou des troubles de stress post-traumatique qui sont à même de perdurer après la crise », explique-t-elle ainsi dans un article publié le 13 mai dernier.

Pour répondre à ces risques, elle a décidé d’émettre des recommandations à destination des pouvoirs publics et de tous les intervenants du milieu de la santé, y compris personnels administratifs, agents d’entretien, services funéraires, dirigeants d’établissements et services de santé sociaux et médico-sociaux qui sont responsables de la santé au travail de ces professionnels.

Une aggravation des conditions de travail

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