Un arrêté en date du 6 juin dernier permet la mise en place de l'expérimentation qui permet l'accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes – quel que soit leur mode d'exercice – adhérant à une CPTS dans 20 départements : l'Aude, les Deux-Sèvres, les Côtes d'Armor, le Gers, la Haute-Corse, le Haut-Rhin, l'Isère, le Loiret, la Martinique, Mayotte, la Meurthe-et-Moselle, le Nord, la Réunion, le Rhône, la Seine-Maritime, le Tarn, le Var, la Vendée, l'Yonne et les Yvelines. Une expérimentation prévue dans la loi Rist portant sur l'amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé.   

Ainsi, dans ces territoires, le patient peut désormais consulter sans ordonnance l’un des kinés volontaires, inscrit sur une liste disponible sur le site de l'ARS. Si le patient dispose d’un diagnostic médical préalable (ALD, compte-rendu des urgences ou opératoire, prescription médicale antérieure en lien avec la prise en charge masso-kinésithérapique), le kiné peut le recevoir "autant de fois qu’il l’estime nécessaire, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques", précise le communiqué. En revanche, s'il ne dispose pas de diagnostic médical préalable, seules 8 séances pourront être réalisées "au maximum"dans l’attente d’une prescription médicale. 

Dans un communiqué de presse publié hier, 15 juillet, le ministère de la Santé met à disposition des kinés expérimentateurs le formulaire afin de signifier leur participation.  


 

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