Sans surprise, Paris, Marseille et Lille comptabilisent, à elles trois, un tiers (30,1%) des IEPA. Et en M2, la répartition des IEPA par mention est plus marquée : 53,1 % des étudiants optent pour la mention pathologies chroniques stabilisées ; prévention et polypathologies courantes en soins primaires (PCS), et 24,3 % pour la psychiatrie et Santé mentale (PSM)... loin devant les urgences (U, 9,2 %), l’oncologie et hématologie-oncologie (OH, 8,6%), et néphrologie dialyse et transplantation rénale (NDT, 4,8%). Ainsi note l’Unipa, si “le nombre d’étudiants de la mention Urgences quadruple”, les “IEPA de la mention OH est en baisse de 1/3 de leurs effectifs”.
source : "recensement des IEPA par université 2023-2024", Unipa
Des chiffres loin des attentes gouvernementales qui projetaient un effectif de 5000 IPA en pratique en 2024. Un constat qui alarme l'Unipa qui a révélé en 2023 que 59% des IEPA ayant un projet en libéral ne sont pas sûres d'exercer comme IPA une fois diplômées.