[9 février 13h : mise à jour suite à l'envoi d'un nouveau document par l'Unipa]

 

2.329 IPA diplômées en février 2024 contre 63 en 2019. Créé en 2018, le diplôme d'État d'infirmier en pratique avancée (IPA), suit sa pente ascendante. C’est ce que révèle le dernier recensement établi par l’Union nationale des infirmiers et étudiants infirmiers en pratique avancée (Unipa) ce jeudi, et mené auprès des 33 universités accréditées - dont 32 opérationnelles - qui proposent cette formation universitaire pour l’obtention du diplôme d’Etat d’IPA.  

Ainsi, si 330 infirmiers étudiants en pratique avancée (IEPA) étaient inscrits en master 1 en 2019, ce nombre est aujourd'hui de 936. Une augmentation de plus de 180% sur cinq ans. Cette poussée de croissance s'explique notamment par le nombre d'université accréditées à délivrer ce diplôme : 24 en 2021 contre 33 aujourd'hui.  

 
source : "recensement des IEPA par université 2023-2024", Unipa 

 

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Sans surprise, Paris, Marseille et Lille comptabilisent, à elles trois, un tiers (30,1%) des IEPA. Et en M2, la répartition des IEPA par mention est plus marquée : 53,1 % des étudiants optent pour la mention pathologies chroniques stabilisées ; prévention et polypathologies courantes en soins primaires (PCS), et 24,3 % pour la psychiatrie et Santé mentale (PSM)... loin devant les urgences (U, 9,2 %), l’oncologie et hématologie-oncologie (OH, 8,6%), et néphrologie dialyse et transplantation rénale (NDT, 4,8%). Ainsi note l’Unipa, si “le nombre d’étudiants de la mention Urgences quadruple”, les “IEPA de la mention OH est en baisse de 1/3 de leurs effectifs”.
 

 
source : "recensement des IEPA par université 2023-2024", Unipa 


Des chiffres loin des attentes gouvernementales qui projetaient un effectif de 5000 IPA en pratique en 2024. Un constat qui alarme l'Unipa qui a révélé en 2023 que 59% des IEPA ayant un projet en libéral ne sont pas sûres d'exercer comme IPA une fois diplômées

 

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