Exercice
Le médecin généraliste installé depuis plus de dix ans au sein d'une MSP à Morannes (Pays de la Loire) a été élu, le 18 décembre dernier, à la présidence du Collège de médecine générale. Il remplace ainsi Paul Frappé, également installé en MSP à Saint-Etienne.
Le Collège de médecine générale (CMG) a procédé, le 18 décembre dernier, à l'élection de son nouveau conseil d'administration pour un mandat de trois ans. Et c'est Cyril Bègue, secrétaire général adjoint du CMG, qui a été élu à la présidence. Le maître de conférences à la faculté de Santé de l’université d’Angers et médecin généraliste en MSP à Morannes (Pays de la Loire) remplace ainsi Paul Frappé qui avait été élu en mars 2019.
Et dès sa prise de fonction, Cyril Bègue a insisté sur le fait que ce serait un mandat "dans la continuité, en renforçant la place centrale de la médecine générale au service des médecins et des patients", a-t-il affirmé. Son ambition étant de "renforcer la mission collective du Collège : soutenir la pratique et la promotion de la médecine générale, encourager l’excellence professionnelle et académique, et porter la voix des structures membres du Collège auprès des acteurs de santé et des institutions", a précisé un communiqué de presse diffusé le 19 décembre dernier.
"Il s’agira notamment de consolider la place de la médecine générale comme acteur incontournable face aux défis auxquels le système de santé est confronté. Nous relèverons les enjeux de la formation initiale et continue, de la certification périodique, de l’expertise scientifique et de la diffusion d’une information fiable et vérifiée", a assuré Cyril Bègue, qui sera entouré d'un nouveau bureau composé de Fabien Besançon (secrétaire général), Agathe Scemama (trésorière), Sylvain Bouquet, Julie Chastang et Sophie Siegrist (vice-présidents), Hajer Kanoun, Julien Lebreton et Sophie Sun (secrétaires généraux adjoints) et Frédéric Villebrun (trésorier adjoint).
Président du comité Scientifique du congrès CMGF de 2023 à 2025, Cyril Bègue a aussi assuré que cet événement "[resterait] pleinement au service des médecins généralistes et, à travers eux, des patients, en continuant à proposer des outils concrets, utilisables au quotidien, contribuant à l’amélioration des pratiques professionnelles".
