S'ils "prennent acte" de la démission du Premier ministre ce lundi matin, "cet échec à former un gouvernement stable est un très mauvais signal pour l’ensemble des Français", assure Les Libéraux de santé, dans un communiqué de presse publié ce lundi après-midi. Et "à l’heure où notre système de soins traverse une crise profonde", le départ de Sébastien Lecornu, qui "avait recherché les compromis, avec les partis et les partenaires sociaux, afin de répondre aux urgences du pays", va "[accentuer] la crise politique, sociale et budgétaire", "[compromettre] la construction du futur budget de la Sécurité sociale (PLFSS) et [retarder] une fois de plus les réformes indispensables pour améliorer l’accès aux soins et transformer notre système de santé".  

 

Les formations politiques n'ayant "su trouver de consensus" et "[mettre] l’intérêt général au centre de leurs décisions", l'intersyndicale – qui regroupe les 10 principaux syndicats représentatifs des professionnels de santé libéraux*, des syndicats qui "privilégient toujours, dans leurs actions, l’intérêt du pays et des patients et non des intérêts corporatistes" – appelle les politiques "à dépasser les enjeux de partis" et "à se ressaisir, à dépasser les logiques partisanes et à agir, en responsabilité, pour sortir de cette crise sans précédent et garantir l’avenir de notre système de santé aujourd’hui gravement menacé"

 

NOTE  
* Les CDF, la CSMF, la FFMKR, la FNI, la FNO, la FNP, la FSPF, le SDA, le SDBIO et le SNAO. 

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