MTR, V2 ! Comme pour l'article 51 "Peps" avant lui, le programme Médecin traitant renforcé (MTR) va connaître une "deuxième vague d'expérimentation" en dépit d'un bilan final d'évaluation très positif. La raison ? Le Comité technique de l'innovation en santé (CTIS) s'est prononcé en faveur d'une prolongation de l'expérimentation afin de consolider certaines preuves – notamment en ce qui concerne la reproductibilité du dispositif – avant d'envisager sa généralisation. Une décision que "comprennent" les professionnels d'Ipso santé, assure à Concours pluripro, Simon Champetier, coordinateur de l'expérimentation. Ces derniers préférant élaborer un modèle "embarquant le plus de professionnels libéraux" et pouvant surtout être présenté "dans la prochaine convention médicale qui devrait être rediscutée en 2029/2030", explique-t-il. "

"Nous nous inscrivons dans une logique de test, de changement de modèle pour la médecine traitante en exercice regroupé en maison de santé, en centre de santé, ou en cabinet de groupe destiné aux équipes de soins primaires, et particulièrement des médecins généralistes", détaille Simon Champetier. Avec Peps, qui contrairement à "MTR" a été "reconduit pour une v2 sans être évalué de manière approfondie"et Primordial, les deux autres expérimentations article 51 portant sur la rémunération, "MTR" vise à proposer une alternative "un peu plus simple" se situant à "mi-chemin entre le forfait médecin traitant tel qu'il existe actuellement dans la convention médicale et un modèle 100% capitation décrit dans Primordial". En effet, si "l'objectif du "MTR 2" est bien de nourrir le sujet de l'approche forfaitaire/par capitation dans la prochaine convention médicale. En revanche, c'est bien aux partenaires conventionnels (syndicats de médecins et CNAM) de s'accorder sur les sujets à discuter dans cette convention."

 

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