"J'ai connu sept ans d'errance médicale", nous confiait Yasmine Candau, présidente de EndoFrance, en 2023. Et aujourd'hui, "rien n'a changé quant à ce temps de diagnostic", indique le ministère de la Santé à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'endométriose ce vendredi. En France, 2 millions de femmes sont atteintes de l'endométriose, soit 1 sur 10. Une maladie gynécologique inflammatoire chronique, particulièrement invalidante et menant, dans sa forme la plus sévère, à de nombreuses interventions chirurgicales.
Ce vendredi, en déplacement en Gironde, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, annoncera les nouvelles mesures du gouvernement. Parmi lesquelles, "la sensibilisation des plus jeunes, à la maladie, au cours de leur scolarité", précise le ministère. Une initiative qui se traduit par la signature d'un partenariat entre l'ARS Nouvelle-Aquitaine et le rectorat. Mais aussi en lien avec des associations du territoire et les infirmières scolaires. Objectif : sensibiliser, filles et garçons, à la maladie et à son dépistage.
Autre signature au programme, celle d'une charte entre l'ARS et les 17 CPTS girondines prévoyant une "meilleure formation des professionnels libéraux", à la maladie, "afin d'orienter les patientes vers les dépistages et diagnostics dans les meilleurs délais". Avec notamment l'intégration du dépistage de l'endométriose directement dans le carnet de santé.