Intégration des kinés dans les rendez-vous de prévention, possibilité de prescrire de l'activité physique adaptée (APA), accès direct sans prescription médicale, reconnaissance du métier de kiné coordonnateur, reconnaissance des spécificités d'exercice, passage d'un décret d'actes à un décret de compétences, changement de dénomination de la profession, élargissement du droit de prescription… La proposition de loi initiée par le député Stéphane Viry (groupe Liot) début septembre vise à moderniser la profession de kinésithérapeute et à améliorer l'accès aux soins pour les Français. Parce que "chaque jour, des dizaines de milliers de Français subissent concrètement les effets d'une kinésithérapie encore entravée par un carcan anachronique, rappelle Sébastien Guérard, président de la FFMKR, il n'est pas justifié que les patients ne puissent accéder directement aux kinésithérapeutes sans prescription médicale, alors qu'ils peuvent consulter librement les ostéopathes". Ou encore, qu'ils soient exclus des rendez-vous de prévention ou interdits de prescrire de l'activité physique adaptée (APA). "La rénovation du cadre légal de la profession n'est pas une coquetterie", insiste-t-il.
Dans cette tribune libre envoyée à Concours pluripro, le syndicat Alizé, la FFMKR, la Fnek et leSNMKR rappellent leur soutien à ces huit mesures "fortes" portées par la PPL Viry.
"La proposition de loi visant la modernisation de la kinésithérapie et l’amélioration de l’accès aux soins, déposée par le député Stéphane Viry (groupe Liot), répond à un besoin impératif de mise à jour et de modernisation du cadre législatif de la profession. Les mesures contenues dans ce texte, ainsi que celles qui pourront y être ajoutées au cours de la discussion parlementaire, permettront à la fois de mieux reconnaître l’expertise des kinésithérapeutes, mais aussi d’apporter des solutions concrètes aux besoins de santé de la population.