Fonctionnement de l’État, éducation, immigration, aménagement du territoire... et santé. Dans son discours de discours de politique général, François Bayrou a déroulé la feuille de route de son gouvernement. "La santé est l'une des premières situations d'urgence et quotidienne au cœur du modèle social français. Nous avons tous été confrontés, pour nous ou pour un proche, à l'impossibilité de trouver un médecin généraliste, un spécialiste ou un dentiste pour nous faire soigner", a déclaré le Premier ministre du haut de la tribune de l'Assemblée nationale.
"L'hôpital traverse également une crise, en particulier financière qui est plus que préoccupante.” Des difficultés liées, précise-t-il, "l’absence d'une vision pluriannuelle des ressources consacrées à notre système de santé le prive, de facto, de sa capacité à se doter de projets à moyens et longs termes et complique ainsi sa capacité à anticiper les besoins de santé futurs des Français." Se tournant vers Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, il a déclaré qu'il était désormais impératif de "passer d'une logique budgétaire annuelle à une logique de financement pluriannuel".
Sur la "démographie médicale", considérée comme un véritable "enjeu clé" devant impérativement être "retravaillé", le Premier ministre propose d’"[impliquer] les élus territoriaux et en menant de front, la question jusqu'ici irrésolue, de la formation des soignants". Le Premier ministre a également réaffirmé que la "santé mentale [devrait] être la Grande cause nationale 2025", comme l'avait décidé Michel Barnier.