Une dizaine de professionnels de la MSP de Montrevel-en-Bresse (Auvergne-Rhône-Alpes) ont suivi, le 5 mai dernier, une formation dispensée par deux juristes du centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF). Objectif : leur permettre de mieux identifier et prendre en charge les situations de violences, notamment conjugales, auxquelles ils peuvent être confrontés dans leur pratique quotidienne. 

"Dans le cadre de notre activité, nous sommes parfois confrontés à ce genre de situation”, explique une soignante à nos confrères de La Voix de l'Ain. Bien que le sujet soit abordé entre collègues, celle-ci s’attriste de “ne pas avoir les ressources pour orienter et accompagner au mieux les victimes”. Ce que souhaitent les professionnels : “une approche plus juste du problème, connaître les mesures à mettre en place pour une bonne orientation [mais] aussi mettre en place, par divers moyens, des informations pour sensibiliser, et insister sur le fait que l'on peut servir de relais." 

La formation est "axée sur le travail de repérage et l'identification de violences conjugales et intraconjugales, sous différentes formes”, indiquent les deux formatrices du CIDFF. Car ces violences peuvent être “physiques, sexuelles, économiques, administratives, ou parfois de la cyber violence, et touchent plus généralement les femmes”. Objectif ? “Apprendre à mieux identifier les situations, et surtout quoi faire lorsque la situation de violence est identifiée." 

Rappelons qu'en janvier dernier, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre les violences envers les femmes et les enfants. Celle-ci introduit une nouvelle infraction pénale qui punit les auteurs de “contrôle coercitif” de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.  

[Avec La Voix de l'Ain

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